


Sous la plume du marseillais


Si on a du cœur, m'expliqua un jour mon grand-père, on ne peut rien perdre où qu'on aille. On ne peut que trouver. Je suis parti de Massilia... jusqu'à Atikamekw Nehirowisiw.

Notcimik 2020
LIVRE À LA UNE

Marcel Pititkwe, un cher ami auteur.

Marcel Pititkwe sentait le besoin de parler des ravages que son passage dans les pensionnats autochtones a causé dans sa vie personnelle, familiale et pour tout son peuple. Dans un livre lancé en 2016 à La Tuque, Nipekiwan Je reviens, il parle de douleurs, mais aussi d'espoir.
L'Atikamekw de Wemotaci a passé 11 ans dans les pensionnats autochtones. Il a subi des agressions physiques et sexuelles, puis il s'est mis à consommer de l'alcool et de la drogue.
Mais Marcel Pititkwe s'en est sorti. Il est même devenu intervenant en toxicomanie en Haute-Mauricie. Sa biographie se veut un message d'espoir, pour montrer qu'il est possible de se défaire de la honte et de la culpabilité associées aux traumatismes subis dans les pensionnats.