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  • Photo du rédacteurDaniel Corones

Massacres de la pire cruauté

"LES LARMES DES INDIENS", vers 1650.

~ "Les larmes des Indiens ou l'inquisition pour le sang : étant une relation des massacres espagnols dans cette région."

~ Tears of the Indians est un récit historique et véritable témoin oculaire des cruels massacres et massacres de millions d'innocents commis par les Espagnols dans les îles d'Hispaniola, Cuba, Jamaïque, mais aussi sur le continent mexicain, au Pérou et dans d'autres endroits des Antilles, à la destruction totale de ces pays écrit par Casas, Bartolomé de las, 1474-1566.

~ Quand les Espagnols ont vu, ils sont venus avec leurs cavaliers bien armés d'épée et de lance, faisant des ravages et des massacres des plus cruels parmi eux. Envahissant Cités et Villages, où ils n'épargnaient ni le sexe ni l'âge ; ni leur cruauté n'aurait pitié des Femmes au ventre d'enfant, dont ils arracheraient le ventre pour le découper en morceaux. Ils pariaient souvent sur ceux qui, avec la plus grande dextérité, devaient soit fendre ou couper un homme au milieu, soit lui couper la tête d'un seul coup, le plus tôt possible. Les enfants qu'ils prenaient par les pieds et lançaient leurs têtes innocentes contre les rochers, et quand ils tombaient dans l'eau, avec une dérision étrange et cruelle, ils leur demandaient de nager. Parfois, ils couraient à la fois la mère et l'enfant, étant dans son ventre tout à fait à travers à une poussée. Ils érigèrent des potences larges mais si basses que les créatures tourmentées touchèrent le sol avec leurs pieds, sur chacun desquelles ils pendirent treize personnes, affirmant blasphématoirement qu'ils l'avaient fait en l'honneur de notre Rédempteur et de ses Apôtres, et y mettant le feu, ils brûlèrent vivants les pauvres misérables. Ceux que leur pitié avait jugé bon d'épargner, ils les renvoyaient les mains à moitié coupées, et pendaient ainsi par la peau. Ainsi remontant leur vol, Allez porter des lettres à ceux qui se cachent dans les montagnes et qui nous fuient. Ils trouvèrent aussi cette mort pour les seigneurs et les nobles de la terre ; ils plantèrent des bâtons fourchus dans le sol, puis leur posèrent des perchoirs, et ainsi ils les posèrent sur ces perchoirs, et ils y mirent un feu doux, faisant fondre le feu par degrés, à leur indicible torture. Une fois au-dessus des autres, j'ai vu quatre des Nobles posés sur ces perchoirs, et deux ou trois autres de ces sortes de haies fournies de la même manière ; les clameurs et les cris de ceux qui dérangent le capitaine, il donna l'ordre de les pendre, mais le bourreau dont je connais le nom, et dont les parents ne sont pas obscurs, empêcha leur Calamity d'arriver à une conclusion si rapide, arrêtant leur bouche, pour ne pas déranger le capitaine, et s'étendant encore sur du bois, et se laissant griller selon son plaisir, ils levèrent le spectre. De ces choses et d'autres innombrables, j'ai été un témoin oculaire ; Or, parce qu'il y en avait qui évitaient tant de rochers, qui aimaient tant la cruauté d'une nation si inhumaine, si dépourvue de piété et d'amour pour les hommes, et qui fuyaient donc vers les montagnes, ils les chassaient avec leurs chiens qu'ils dressaient et enseignaient à abattre et à déchirer les Indiens comme les animaux : et parce que les Indiens tuaient de temps en temps un Espagnol, le prenant à leur avantage, comme ils le pouvaient à juste titre, les Espagnols firent donc une loi entre eux, afin que pour un Espagnol si galeux, ils tuent une centaine d'Indiens."


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